Quand nos pensées nous paralysent…

Et que des troubles apparaissent: anxiété, angoisse, insomnie, fatigue psychique, mentale, physique…

Un peu d’explication sur le fonctionnement du cerveau avec les avancées de la science: 

Une partie de notre cerveau a pour fonction de nous permettre de penser, d’analyser, de favoriser notre apprentissage, notre concentration, notre mémoire d’autres celles de coordonner nos mouvements, d’organiser nos fonctions biologiques ou d’utiliser notre énergie….

Il y a 15 000 ans, nous devions nous protéger des prédateurs et assurer la conservation de l’espèce: une extrême vigilance était alors nécessaire à notre survie.

Nos ancêtres devaient trouver comment se nourrir, se protéger, survivre. Hors notre époque est bien différente! Nous trouvons facilement de la nourriture et de la sécurité. Pourtant, souvent notre cerveau fonctionne comme si nous vivions toujours à l’âge de pierre, il n’a pas évolué semble t’il ? 

Mais est-ce vraiment exact?

Les grandes avancées de la science et principalement des neurosciences depuis une 20 aine d’années (premières découvertes apparues au debout du siècle dernier) ont mis en exergue la plasticité neuronale: notre cerveau est modulable comme l’est une pâte à modeler. 

Sachant que les zones ou « aires » de notre cerveau ont chacune une fonction propre, elles sont néanmoins toutes interconnectées comme les mailles d’un filet ou la toile d’une araignée. 

Elles communiquent entre elles et se synchronisent. 

Certains spécialistes pensent que 70 000 pensées nous traversent chaque jour, d’autres penchent plutôt pour 6 000, cela dépendrait de chaque individu…

En plus, des découvertes soutiennent l’idée que 95 % de nos pensées sont soit négatives (80 %), soit récurrentes et que seulement 5% nous sont utiles, dans notre quotidien et notre environnement. 

Hors, lorsque nous avons besoin de recharger nos batteries, des troubles apparaissent, conséquences du fait que nous n’arrivons pas à ralentir le flot de nos pensées pour nous mettre au repos. 

Nous sommes conditionnés par notre environnement, pour toujours rester attentif, dans l’action. Nous n’arrivons pas à lâcher prise sur nos pensées nous ordonnant d’accomplir encore et encore les taches au service de notre environnement. Bien qu’une partie de notre cerveau est capable de raisonner, pourtant comme le dit si bien le philosophe, Pascal: » le coeur a ses raisons que la raison ignore ». 

Le cerveau néocortex (lobe préfrontal) est la partie du cerveau qui nous permet de raisonner, le cerveau limbique ( une fonction dans l’hippocampe, l’amygdale..) est la part de nous qui nous permet de ressentir.

Quand le mental, le réservoir de nos pensées, veut prendre le contrôle sur nos émotions et sur notre corps, il donne toute puissance à l’ego et empêche d’écouter les messages provenant des cellules du cerveau limbique, de notre corps et de celles du coeur .

C’est dans ce lien de compétition que se joue la manipulation de notre mental, appelons le, notre ego, sur notre part émotionnelle, en la titillant.

Il y a des conflits qui cohabitent entre le besoin de relâcher et l’injonction de l’ego, notre mental, pour performer ou satisfaire les besoins de l’extérieur, indépendamment de la réalité objective.

Le rôle des neurotransmetteurs, nichés au sein de certaines zones de notre cerveau (le cortex cérébral, le cervelet et la moelle épinière) résume bien cette communication neuronale. 

Quelles sont les solutions?

Concernant les troubles psychiques, psychologiques, émotionnels et même psychosomatiques?

Tout d’abord, émettre l’intention de ralentir les pensées en rassurant l’égo (comme un enfant qui joue au lego),

Avoir l’envie de calmer le mental et s’autoriser à écouter son corps, ses propres désirs et ses besoins.

En rassurant la part de nous qui se sent obligée de terminer une tâche, en lui annonçant qu’il n’y a pas de danger (rassurer le cerveau reptilien, le système archaïque de survie)

et lui promettre que les pensées pourront reprendre plus tard, que le repos servira même d’accélérateur pour le le travail ou la tache à finir. 

En faisant le vide dans sa tête: en mettant son mental en vacances par l’imagination créative: en éveillant tous les sens par l’imagination: 

En créant un paysage dans son esprit, en se rappelant un souvenir apaisant et joyeux, 

En ressentant une bulle de protection autour de soi, douce, lumineuse et chaleureuse, pleine d’énergie, 

En amplifiant un ressenti de réconfort, une sensation de détente, en construisant un endroit sécurisant.

Souvent pour commencer, il est facile de se focaliser sur sa respiration et s’autoriser à ressentir la détente,

en suivant l’inspiration (ce qui nous inspire?) et l’expiration (ce que l’on dépose, ce que l’on évacue) : en utilisant la cohérence cardiaque.

En allant se promener et observer ce qui se passe autour de soi….

En faisant du yoga, en se mettant à dessiner sans vouloir performer, du tricot, ou d’autres arts créatifs…en cuisinant ou en jardinant,

En écoutant de la musique, chaque note et les silences entre chaque note, en essayant de reconnaitre les instruments ou en jouant soi même pour se laisser traverser par chaque vibration.

Et en suivant une méditation guidée…

Je vous guide….Vous pouvez écouter l’audio de 10 minutes ou en lire un extrait, ci-dessous

Après avoir pris soin de vous poser un moment dans la journée où vous ne serez pas déranger, puis confortablement installé,

Prenez une bonne et profonde inspiration et suivez l’inspire vers le haut et l’expire vers le bas, vous allez faire le vide dans votre esprit puisque vous donnez la priorité à votre respiration et après plusieurs minutes en suivant votre respiration, comme un fil rouge.

Vous pouvez alors, rassurer la part de vous qui cogite, lui dire que vous reprendrez votre occupation après la détente, que vous êtes en sécurité… 

Ensuite Imaginez un écran dans votre esprit, un tableau ou une feuille blanche, qu’importe, ce qui vous vient

Et regardez comme vos pensées peuvent vous servir de pinceaux ou de crayons,

Vous allez dessiner, peindre, jouer avec vos pensées sous la forme de pinceaux ,

Vous en servir pour colorer la page ou l’écran au fond de votre esprit 

Suivre un pinceau à taille humaine comme si vous étiez accroché dessus, pour vous laisser emporter et calligraphier sur une feuille géante, avec votre corps et votre intention en vous servant de votre intuition et de votre part créative, sans vous juger .